Les enjeux de l’eau

La section « Les enjeux de l’eau » sur My Planet Water a pour mission de plonger dans les défis complexes et interconnectés liés à la gestion de l’eau dans notre monde en rapide mutation. De la pénurie d’eau aux conflits liés aux ressources hydriques, en passant par les questions d’assainissement et les impacts du changement climatique sur les cycles de l’eau, nous abordons des thèmes cruciaux qui touchent à la survie et au bien-être de millions de personnes. À travers des articles fouillés, des études de terrain et des interviews d’experts, nous visons à éclairer nos lecteurs sur l’urgence et l’importance de prendre des mesures concrètes pour une gestion plus équitable et durable de l’eau.

Innovations, L’eau et l’environnement, Les enjeux de l'eau, Préservation de l’eau

Crème solaire éco-responsable : protégez votre peau et les océans

Chaque année, environ 14 000 tonnes de crème solaire se retrouvent dans les océans, causant de véritables dommages à la biodiversité marine. Bien qu’essentielle pour prévenir les coups de soleil et le cancer de la peau, la crème solaire peut contenir des substances chimiques nocives pour les coraux et la chaîne alimentaire marine. Heureusement, des alternatives existent (source). Découvrez comment choisir une crème solaire éco-responsable qui protège votre santé sans nuire à l’environnement.

Pourquoi les crèmes solaires classiques sont-elles nocives pour les océans ?

Certaines crèmes solaires contiennent des filtres chimiques tels que l’oxybenzone, l’octinoxate et l’octocrylène, qui peuvent :

  • Provoquer le blanchissement des coraux et perturber leur reproduction (source)
  • Affecter les larves de corail, empêchant leur croissance normale (source)
  • Perturber la photosynthèse des microalgues, un maillon essentiel de la chaîne alimentaire marine

Ces substances sont également soupçonnées de perturber le système endocrinien de certaines espèces marines.

Quels sont les dangers pour l’écosystème marin ?
  • Des milliers de tonnes de crème solaire polluent les zones côtières chaque année
  • Les récifs coralliens, indispensables à l’équilibre marin, sont en déclin
  • L’écosystème marin est perturbé, menaçant la biodiversité et la chaîne alimentaire

Comment choisir une crème solaire éco-responsable ?

Une crème solaire éco-responsable préserve votre santé tout en respectant les océans. Voici les critères à vérifier :

✅ Ingrédients à éviter

  • Oxybenzone
  • Octinoxate
  • Octocrylène

Ces substances sont interdites dans certaines régions, comme Hawaï, pour leur impact sur les récifs coralliens.

✅ Filtres minéraux recommandés

  • Dioxyde de titane non nano
  • Oxyde de zinc non nano

Ils sont efficaces contre les UV et inoffensifs pour la faune marine.

✅ Labels à rechercher

  • Cosmos Organic
  • Ecocert
  • « Reef Safe » ou « Ocean Respect »

Gestes simples pour protéger l’environnement

Pour aller plus loin dans votre démarche écoresponsable :

  • 👕 Portez des vêtements anti-UV (t-shirt long, chapeau, lunettes)
  • ⏰ Évitez de vous exposer entre 11h et 16h, période où le soleil est le plus dangereux
  • ⌛ Attendez 20 minutes après application avant de vous baigner

 adoptez une crème solaire éco-responsable

En optant pour une crème solaire éco-responsable, vous prenez soin de votre peau tout en préservant les écosystèmes marins. Un petit geste pour vous, un grand pas pour la planète (source).

 

"Pollution
L’eau et l’environnement, Les enjeux de l'eau, Préservation de l’eau

Microplastiques : jusqu’à 10 millions de particules par km² dans le Pacifique

Les microplastiques, ces fragments de plastique inférieurs à 5 mm, sont devenus omniprésents dans nos océans. Leur accumulation dans le gyre subtropical du Pacifique Nord, également connu sous le nom de « continent de plastique », atteint des niveaux préoccupants, menaçant la biodiversité marine et les écosystèmes océaniques (source : Le Monde.fr)

Une concentration en forte augmentation

Entre 2015 et 2022, la concentration de microplastiques dans le gyre subtropical du Pacifique Nord a été multipliée par dix, passant d’environ 1 million à plus de 10 millions de particules par kilomètre carré. Cette augmentation rapide est le résultat d’une accumulation continue de déchets plastiques, alimentée par les courants océaniques qui convergent dans cette zone (source : Le Monde.fr)

Des impacts écologiques majeurs

La présence massive de microplastiques a des conséquences graves sur la faune marine :

  • Ingestion par les organismes marins : De nombreuses espèces, des planctons aux poissons, ingèrent ces particules, ce qui peut entraîner des blocages digestifs, une sensation de satiété trompeuse et des effets toxiques dus aux additifs chimiques.
  • Perturbation des chaînes alimentaires : Les microplastiques peuvent transférer des polluants chimiques le long des chaînes alimentaires, affectant la santé des prédateurs supérieurs, y compris les humains.
  • Altération des habitats : Les particules plastiques peuvent modifier les propriétés physiques des habitats marins, affectant la reproduction et la survie des espèces.

Origine des microplastiques

Les microplastiques proviennent principalement de la dégradation des déchets plastiques plus volumineux sous l’effet des rayons UV, des vagues et des interactions biologiques. Cependant, une étude récente indique que 74 % à 96 % des microplastiques présents dans le gyre du Pacifique Nord sont des apports récents, soulignant l’importance de réduire les sources de pollution plastique à la source (source : Le Monde.fr)

La concentration alarmante de microplastiques dans le Pacifique Nord est un indicateur clair de la crise de la pollution plastique. Pour préserver la santé de nos océans, il est impératif de réduire la production de plastique, d’améliorer la gestion des déchets et de promouvoir des alternatives durables(source : Le Monde.fr)

"Economie
Best Practices, L’eau et l’environnement, Les enjeux de l'eau, Préservation de l’eau

Machine à laver : comment économiser l’eau sans sentir mauvais ?

Le lave-linge est l’un des postes les plus gourmands en eau de la maison : un cycle standard consomme en moyenne 48,8 L d’eau, soit presque un demi-rouleau de 100 L à chaque lavage (source : greenuniverse.life). En adoptant quelques bonnes pratiques, il est possible de réduire cette consommation de 30 % ou plus, sans compromettre la propreté ni l’hygiène du linge.

Optimiser chaque lavage

  • Remplir la machine à sa capacité maximale
    Un lave-linge consomme à peu près la même quantité d’eau qu’il soit à moitié ou entièrement chargé. Préférer le plein chargement permet donc de diviser par deux la consommation par kilo de linge, puisqu’on prélève en moyenne 10 L d’eau par kg de coton lavé (source : forums.digitalspy.com).

  • Utiliser le programme « éco »
    Les cycles Éco utilisent moins d’eau et d’énergie : en Europe, ils passent de 48,8 L à 35 L en moyenne par cycle, soit une économie de près de 14 L d’eau par lavage (– 29 %) (source : ccw.org.uk).

  • Supprimer le prélavage
    Sauf pour le linge très taché, le prélavage ajoute généralement 10 à 15 L d’eau inutilement theguardian.com. Réservez-le aux charges vraiment sales et gagnez jusqu’à 20 % d’économie sur chaque cycle.

Bien doser la lessive

Un surdosage de détergent entraîne :

  1. Plus de mousse → nécessité de cycles de rinçage supplémentaires (+ 10 à 15 L par cycle).

  2. Dépôts dans la machine → risque de surconsommation d’eau et d’énergie pour nettoyer le tambour lors des cycles d’entretien.

Respectez toujours les doses indiquées sur l’emballage (généralement 50 mL pour une charge normale) et adaptez-les à la dureté de votre eau et au degré de salissure (source realsimple.com).

Choisir la bonne température et la bonne vitesse d’essorage

  • Lavage à froid (20–30 °C)
    L’eau chaude représente jusqu’à 90 % de l’énergie nécessaire à un cycle, mais n’impacte pas directement le volume d’eau consommé. Opter pour un lavage à 30 °C permet d’économiser de l’électricité sans changer la quantité d’eau (source : realsimple.com).

  • Vitesse d’essorage élevée
    Un essorage à 1 200–1 400 tours/min extrait plus d’eau, diminuant la durée et la consommation d’électricité du sèche-linge ou le temps de séchage à l’air libre, sans modifier la consommation d’eau du lavage lui-même.

Entretenir et moderniser son appareil

  • Détartrage et nettoyage régulier
    Un filtre bouché ou un tuyau entartré peuvent provoquer des prélèvements d’eau supplémentaires pour compenser une pression trop basse (source : theguardian.com). Nettoyez les filtres tous les 3 mois.

  • Opter pour un lave-linge labellisé A+++
    Les appareils les plus récents consomment en moyenne 35 L par cycle (programme Éco) contre 48,8 L pour un modèle plus ancien ccw.org.uk. L’investissement est rapidement amorti sur la facture d’eau et d’énergie.

Astuces complémentaires

  • Récupérer l’eau de rinçage pour arroser les plantes ou nettoyer le sol (jusqu’à 20 L récupérés par cycle).

  • Privilégier les cycles rapides (« quick wash ») pour le linge peu sale, souvent réduits de 5 à 10 L d’eau par rapport au cycle standard (source : thespruce.com).

  • Grouper les lessives : faites une seule lessive par semaine plutôt que plusieurs petites pour optimiser le remplissage.

En appliquant ces conseils, vous pouvez passer de 48,8 L à 25–30 L d’eau par lavage, soit une économie de 40–50 % ! Vous conservez un linge propre et frais tout en préservant une ressource précieuse.

"Captage
Actualités, Les enjeux de l'eau, Préservation de l’eau

Pesticides : 12 500 captages d’eau potable abandonnés en France

L’eau potable est une ressource précieuse, mais sa qualité est menacée par diverses pollutions, notamment celles liées à l’agriculture intensive. En France, entre 1980 et 2019, environ 12 500 captages d’eau potable ont été abandonnés, principalement en raison de la contamination par les pesticides et leurs métabolites .Reporterre

Une contamination généralisée

Les pesticides, utilisés massivement en agriculture, infiltrent les sols et les nappes phréatiques, rendant l’eau impropre à la consommation. Face à la difficulté et au coût élevé de la dépollution, la fermeture des captages devient souvent la solution privilégiée (Source : Reporterre).

Conséquences sur l’approvisionnement en eau

La fermeture de ces captages réduit la disponibilité des ressources en eau potable, particulièrement en période de sécheresse. Cette situation accroît la pression sur les captages restants et peut entraîner des restrictions d’eau pour les populations concernées .

Nécessité d’une action préventive

Pour préserver la qualité de l’eau, il est essentiel de mettre en place des mesures préventives :

  • Réduction de l’utilisation des pesticides : promouvoir des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.
  • Protection des zones de captage : établir des périmètres de protection autour des captages pour limiter les sources de pollution (Source : les Agences de l’Eau).
  • Surveillance renforcée : mettre en œuvre des contrôles réguliers de la qualité de l’eau pour détecter rapidement toute contamination.

La perte de 12 500 captages d’eau potable en France souligne l’urgence de repenser nos pratiques agricoles et de renforcer la protection de nos ressources en eau. Des actions préventives et une gestion durable sont indispensables pour garantir un accès à une eau de qualité pour tous.

"eau
Actualités, L’eau et l’environnement, Les enjeux de l'eau

Tu bois de l’eau en bouteille ? Voilà ce que ça coûte à la planète

En France, malgré la qualité de l’eau du robinet, la consommation d’eau en bouteille reste élevée. Cette habitude a des conséquences environnementales et économiques significatives. Examinons de plus près l’impact de cette consommation sur notre planète.

L’empreinte écologique de l’eau en bouteille

 Transport énergivore

Chaque bouteille d’eau parcourt en moyenne 300 km avant d’arriver chez le consommateur. Ce transport génère des émissions de CO₂, contribuant au changement climatique . (Source Wikipédia).

Déchets plastiques

En France, environ 7 milliards de bouteilles d’eau sont vendues chaque année. Malheureusement, seulement 50 % de ces bouteilles sont recyclées, le reste finissant souvent dans la nature ou les décharges . (Source : Le Monde)

Pollution par les microplastiques

Des études ont révélé la présence de microplastiques dans l’eau en bouteille, avec jusqu’à 240 000 particules par litre. Ces particules représentent un risque potentiel pour la santé humaine . (Source : Surfrider )

Un coût économique non négligeable

Prix au litre

Le litre d’eau en bouteille coûte environ 0,35 €, contre 0,004 € pour l’eau du robinet. Cela signifie que l’eau en bouteille est près de 100 fois plus chère que celle du robinet .

Budget annuel

Pour une consommation quotidienne de 1,5 litre, une personne dépense environ 270 € par an en eau en bouteille, contre seulement 2 € pour l’eau du robinet . (Source : Culligan)

Qualité et sécurité de l’eau du robinet

🔬 Contrôles stricts

L’eau du robinet en France est l’un des produits alimentaires les plus contrôlés, avec des analyses régulières pour garantir sa potabilité . (Source ARS)

Amélioration du goût

Pour ceux qui trouvent le goût de l’eau du robinet désagréable, des solutions comme les carafes filtrantes peuvent améliorer son goût en réduisant le chlore et le calcaire . (Source Bluwater Sagl)


La consommation d’eau en bouteille a un impact environnemental et économique considérable. En optant pour l’eau du robinet, nous faisons un choix plus écologique, économique et tout aussi sûr pour notre santé. Adopter cette habitude simple peut contribuer significativement à la protection de notre planète.

1 2
Privacy Settings
We use cookies to enhance your experience while using our website. If you are using our Services via a browser you can restrict, block or remove cookies through your web browser settings. We also use content and scripts from third parties that may use tracking technologies. You can selectively provide your consent below to allow such third party embeds. For complete information about the cookies we use, data we collect and how we process them, please check our Privacy Policy
Youtube
Consent to display content from - Youtube
Vimeo
Consent to display content from - Vimeo
Google Maps
Consent to display content from - Google
Spotify
Consent to display content from - Spotify
Sound Cloud
Consent to display content from - Sound